Nombre de dents dans le bois ?
Voici maintenant deux autres notions qui sont de la théorie, mais qui dans la pratique font une réelle différence. Elle s’applique aussi bien pour la menuiserie que pour l’utilisation d’une scie à bûche.
Ainsi, pour le délignage, considérez qu’en fonction de l’épaisseur à couper, il doit y avoir au minimum une dent dans le bois et maximum 3 dents dans le bois.
Par contre pour le tronçonnage, il doit y avoir minimum 5 dents dans le bois et maximum 10 dents lors du sciage.
Normalement les dents de la lame doivent dépasser au minimum de 1 cm et maximum 2 cm. Sinon, cela influence l’angle d’attaque, modifie l’énergie nécessaire à la coupe et favorise l’échauffement.
Les constructeurs de scies à bûches prennent ce paramètre en compte. Il s’avère donc normal que lorsque vous découpez du bois avec une scie à bûche, que la lame dépasse le diamètre maximum de coupe prévu par le constructeur.
L’erreur de monsieur tout le monde est de remarquer ce détail et de se dire : « Tiens, je peux couper du bois plus gros, je suis un génie ! ». Et bien non, vous êtes effectivement un génie puisque vous êtes formidable, mais vous allez user la lame, la faire chauffer et tirer inutilement sur le moteur.
Ainsi, le nombre de dents se choisit en fonction de l’épaisseur du matériau.
Qu’est-ce qu’une dent de lame positive et négative ?
Sur une lame pour scie à bûche, les dents en position positive indiquent que l’angle de la dent, par rapport à l’axe du disque, va vers l’avant.
Elle s’utilise surtout dans les bois massifs et donc le bois brut pour réaliser des bûches, mais aussi pour couper du mélaminé, du bois collé, contreplaqué. Peu importe que la coupe soit du débitage ou de précision.
A contrario, une dent négative, par rapport à l’axe, s’incline vers l’arrière. Ce type de denture s’avère privilégié pour les finitions et apparaît toujours sur les scies à onglet (scie radiale).
Quelle largeur de coupe avec une lame pour scie à bûche ?
Tout d’abord, distinguons ensemble les deux épaisseurs d’une lame pour scie à bûche.
Premièrement, nous avons la voie, aussi appelée le trait de scie, la trace que laisse la lame derrière elle. À différencier avec le corps de la lame qui est le disque sur lequel se fixent les pastilles.
Ainsi, plus le diamètre de la lame augmente et plus l’épaisseur de coupe s’élargit tout comme le corps de la lame. Cela est normal pour permettre une bonne stabilité de la lame (effet d’oscillation).
Je n’ai pas de raison de donner des chiffres, les constructeurs le calculent très bien. Cependant, une lame destinée à pouvoir couper des éléments étrangers au bois (type pointe dans une palette) aura une épaisseur plus fine.
Et deuxièmement, nous avons le corps de la lame. Vous allez voir que cette partie de la lame pour scie à bûche ne se limite pas à un simple rond métallique.